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UNE ESCRIME SCOLAIRE

 

 

 

 

ADAPTEE DU KENDO

 

 

 

 

 

Enseigner le kendo-scolaire ou le savoir combattre ? Rappel introductif

 

Aujourd'hui, les valeurs individuelles sont très souvent mises en avant tant sur le plan sportif que sur le plan professionnel. Les arts martiaux sont soumis eux aussi à ce phénomène. Symboles de la réussite et de l'engagement, le ippon marqué en compétition, la montée sur le podium ou encore la remise de médailles, ces évènements ne durent que quelques secondes et nécessitent des années d'effort pendant lesquelles pour progresser, le temps passé à "faire avec l'autre" est bien plus important que le temps passé à "faire contre l'autre".

Les arts martiaux possèdent trois dimensions que sont les combats, la technique et la self-défense. Nous essayons de montrer, en nous appuyant sur notre expérience française, que dans le cadre de l'école, où nous accueillons tous les élèves, le rapport de force typique des arts martiaux peut être institué pour stimuler la possibilité de raisonner.

A ce "jeu, il n'y a pas de gagnant et de perdant, mais des apprenants qui trouvent du plaisir à partager leurs trouvailles" parce qu'elles ont du sens et qu'elles matérialisent une progression (Rey, 1998). Ce rapport de force s'élabore, se développe premièrement dans un milieu social, alors que cette dimension est très souvent rejetée après celle du duel, de la relation à deux. L'adaptation à ce milieu social passe en priorité par la coopération, la compréhension et non la compétition (Wallon, 1941; Axelrod, 1988; Gould, 1993; Bonnefoy et coll., 1997). Ainsi construit, ce rapport de force permet "d'apprendre à traiter l'adversaire non comme un ennemi mais comme un partenaire de jeu" (Dumazedier, 1998).

Notre intention est de proposer une réflexion où le kendo-scolaire est étudié et pratiqué comme un jeu de touches, de feintes et de relations. Il s'agit bien de toucher l'autre dans le cadre de confrontations adaptées mais en respectant des équilibres physiques (contrôler la touche : la touche est "posée" à l'impact*) et sociaux (respecter l'autre). L'école est un lieu privilégié, en effet "Il n'y a guère d'autres lieux que l'école pour instituer un rapport pacifié à autrui. La relation commerciale, la relation de travail, la relation hiérarchique, la relation affective sont toutes régies par d'autres préoccupations que celles de la vérité" (Rey, 1998).

Les arts martiaux ont été conçus comme des méthodes d'éducation, les activités physiques et sportives qu'ils utilisent restent des moyens d'éducation. A cet égard nous recommandons que la pratique proposée ci-après reste une pratique encadrée.

 

 * C'est dans cette optique que les bâtons ont été conçus.

 

Les règles d’or

Ne pas faire mal, ne pas se faire mal, ne pas laisser faire mal

L’enjeu du combat ne vaut jamais l’intégrité de l’autre

Libre choix du partenaire

Le plus fort se met au niveau de l’autre pour le faire progresser

Savoir interrompre le combat à bon escient

 


Des points importants

Matériels

 

Sécurité active (actions autorisées, contrôler les touches effectuées, visualiser l'arme du partenaire).

 

Les premiers randoris (combats sans enjeu de victoire).

 

Les randoris suivants sont des "combats à mémoire (2)" (Calmet et al., 2002)

 

Stabiliser les techniques de touches et de parades par répétitions

 

Faire évoluer les randoris

 

Evaluer les progrès

 

(1) Dans la même action de touche, il faut toucher le partenaire deux fois de suite (avec le plus faible intervalle de temps entre les deux touches) pour éviter que la première touche soit réalisée avec de la puissance. L'intention de cette action (toucher deux fois) doit être présente dans l'esprit du combattant pour qu'il la réalise correctement.

(2) En judo, le combat devient à "mémoire" lorsqu'une projection est réussie. En kendo-scolaire, quand l'un des deux partenaires touche l'autre deux fois de la même façon (même non consécutivement, l'opposition est interrompue et les deux partenaires doivent refaire en coopération ce qui a été réussi, en recréant le contexte du combat.

 


Les activités physiques de combat (APC) peuvent être classées en trois familles

 

Les luttes :

Agrippées : judo, sambo, sumo

Au corps : lutte

Les boxes :

De poings : boxe anglaise,

De pieds et de poings : boxe française, karaté, boxe thaï, taekwondo

Les escrimes :

A une main : épée, fleuret, sabre

A deux mains : kendo

 

Les différentes formes de compétition possèdent des formes spécifiques pour les débutants

 

En judo : quel que soit l’âge, les combattants ne peuvent se présenter en compétition officielle ou institutionnalisée qu’à partir de leur deuxième année de licence. Pour les benjamins (l’âge de nos 6ème) deux entraînements de 1h30 par semaine, soit 12h par mois, représentent sur une année de neuf mois 108h de pratique. Les poussins et benjamins, doivent rester debout quand ils projettent leur partenaire, ils ne peuvent pas se jeter au sol pour projeter, et ne peuvent pas attraper sous la ceinture (attraper la jambe) pour mettre à terre ou projeter. Ils n’ont pas droit aux étranglements et clés de bras. Au-delà, ils doivent être ceinture orange ou verte pour faire des compétitions, et toujours être dans la deuxième année de licence.

 

En boxe française : 3 types d’épreuves existent, le duo, l’assaut, le combat.

Le duo : 2 tireurs présentent en coopération une prestation utilisant la gestuelle de la BF. C’est une épreuve jugée sur la technique ,la tactique, le degré d’originalité, la prise de risque. Elle se pratique en coopération.

L’assaut : 2 tireurs s’opposent pour le gain du match. C’est une épreuve jugée sur la maîtrise technique et le style, ainsi que sur la précision des touches qui doivent être contrôlées (sans puissance, on dit qu’elles sont posées à l’impact). Elle se pratique en opposition.

Le combat : c’est une épreuve qui ne peut se pratiquer qu’à partir d’un certain âge et d’un certain niveau. On distingue :

                  - Le combat 2ème série dans lequel le casque et les jambières sont obligatoires.(jugement donné en fonction de la maîtrise technique, du style, de la combativité et de l’efficacité). Il ne peut être pratiqué qu’à partir de la 1ère année junior.

                  - Le combat 1ère série dans lequel le port du casque et des jambières sont interdits. Il ne peut être pratiqués qu’à partir de la 2ème année junior.

                  - Le combat série nationale (senior).

                  - Le combat féminin (senior).

 

En escrime : l’escrime olympique, et ses trois armes, est bien connue, même si les conventions de combat le sont moins. Possibilité de toucher à n’importe quel moment, et sur tout le corps à l’épée, priorité à l’attaque (la riposte ne peut se faire qu’après la parade) et la touche n’est valable que sur le plastron au fleuret. Moins connue est l’escrime artistique (1er championnats du monde en août 2000 à Vichy). Plusieurs thèmes 1 - Antiquité – Médiéval, 2 - Grand siècle - Renaissance - XVIIème - XVIIIème – Contemporain, 3 - Intemporel – Fantastique, 4 – Solos, sont jugés en troupes ou en duos, sauf bien sûr pour le thème 4.

 

 

La notion de randori

C’est une notion spécifique au judo, elle est difficilement comprise chez les judokas eux-mêmes. Il s’agit d’un combat sans enjeu, dans lequel les judokas doivent mettre en application leurs habiletés pour projeter ou contrôler l’autre. Dans un combat avec enjeux, le perdant arrête la compétition, le gagnant continue. Dans un combat avec enjeux, la gestion du score fait partie des stratégies et tactiques. Cela n’existe pas dans le randori.

 


RANDORI MOTIVATIONS ET BUTS D’ACCOMPLISSEMENT, Famose (1990).

 

BUT POURSUIVI PAR LE SUJET

NIVEAU D’HABILETE

COMPORTEMENTS

Le résultat

Le but est d’obtenir des jugements positifs et d’éviter des jugements négatifs sur le niveau d’habileté.

 

Haut

 

 

 

Bas

 

 

Orientation vers la maîtrise

Recherche de la difficulté

Persévérance élevée

 

Impuissance apprise

Evite la difficulté

Faible persévérance

 

L’apprentissage

Le but est d’augmenter le niveau d’habileté

 

Haut

ou

Bas

Orientation vers la maîtrise

Recherche de la difficulté optimale qui facilite l’apprentissage

Persévérance élevée

 

Dans le randori, le but est d’augmenter le niveau d’habileté.

 

QUEL MODELE CONSTRUIRE POUR LES APC EN MILIEU SCOLAIRE ?

En étudiant différents sports de combat, nous pouvons remarquer qu’ils possèdent des points communs :

combats (avec et sans enjeux), technique (libre, codifiée, artistique), self-défense

C’est la mise en système de ces différents points qui doit permettre de construire le programme EPS :

 


Il nous semble important qu’à terme l’apprenant ait des informations sur les trois points, mais deux au minimum doivent être abordés lors de chaque cycle. Les deux associations suivantes nous semblent être les plus pertinentes en milieu scolaire pour la phase d’initiation :

Combats sans enjeu de victoire et technique ou Technique et self-défense

Cette notion de technique peut paraître embarrassante, mais il faut se placer aussi du point de vue où l’enseignant n’est pas LE détenteur de la technique, il est structurateur des techniques utilisées par les apprenants.

 

L’INCERTITUDE OU LA CERTITUDE DES ACTIONS DE L’AUTRE ORGANISE LES COMPORTEMENTS

 

Incertitudes des actions de l’autre

Certitude des actions de l’autre

COMBAT

TECHNIQUE

Compétition

Entraînement

Libre

Codifiée

Enjeux de victoire

Sans enjeu de victoire

Duos, enchaînements

Katas

Règlements aménagés suivant les niveaux et/ou les âges

Combats libres

Combats à thèmes

Des thèmes peuvent cependant être définis

Ils sont parfois « aménagés » notamment pour gérer la notion d’handicap

 

AMENAGEMENT DE L'OPPOSITION

 

Aménager la difficulté, c'est moduler
le niveau d'opposition, l'incertitude liée au partenaire

   
           
Duel Opposition aménagée Duo
               

Opposition partielle

Incertitude limitée

Les combattants ont :

  • les mêmes rôles

  • les mêmes statuts

  • les mêmes droits

mais restreints

Opposition maximale

Incertitude maximale

Les combattants ont :

  • les mêmes rôles

  • les mêmes statuts

  • les mêmes droits

 

Rôles distincts

 

L'incertitude venant de l'autre est organisée, adaptée et réduite

Coopération

 

L'incertitude venant de l'autre est faible

       

Les cadres utilisés en milieu scolaire sont soulignés par une bordure épaisse

 

 

L’évaluation

Elle sera établie à partir des points abordés dans le cycle. Elle concernera donc deux points :

Combats de type randori et technique      ou        Self défense et technique

 

LA MISE EN ŒUVRE

L’APS peut être abordée en adaptant le cadre proposé par Bui-Xuan (1994). Adapté parce qu’à chaque situation d’apprentissage abordée, nous retrouverons les cinq étapes qu’il propose :

Emotionnelle, Fonctionnelle, Technique, Contextuelle, Maîtrise

 

TROIS TECHNIQUES DE TOUCHES AVEC CONTACT DES ARMES

 

COUPES

Ramener l'arme vers soi en glissant contre l'arme du partenaire. Revenir de l'autre côté de l'arme pour toucher.

 

ENROULES

Enrouler l'arme du partenaire, en maintenant le contact et l'appui. Quand son arme est dégagée, aller toucher.

 

CHASSES

Sans contact préalable, venir battre l'arme du partenaire pour l'écarter et aller toucher.

 


ZONES INTERDITES, AUTORISEES OU NON COMPTABILISEES

Vue de face   Vue de dos

    En noir les zones d'attaques interdites

    En grisé les zones non comptabilisées

    En blanc les zones autorisées

 

 

FICHE D'ARBITRAGE


DIFFERENTES FORMES DE COMBATS EN KENDO-SCOLAIRE

 

REGLEMENT

BOXE

possibilité de remiser après une touche, le combat n’est pas interrompu

ESCRIME

après chaque touche, ou riposte, le combat est interrompu puis redémarre

Combat en touche doublée

deux touches successives (tac-tac) pour marquer le point

Combat en touche doublée

deux touches successives (tac-tac) pour marquer le point

Combat simple touche, posée au contact

au plus de touche

Combat simple touche, posée au contact

au plus de touche

Combat à mémoire

le combattant garde les touches réalisées en mémoire, quand deux touches sont identiques ils interrompent le combat et refont en coopération la touche

Combat à mémoire

le combattant garde les touches réalisées en mémoire, quand deux touches sont identiques ils interrompent le combat et refont en coopération la touche

 

Combat au plus de zone

deux zones min : haut/bas ou droite/gauche vers quatre zones Ht Dr/Ht Ga/Ba Dr/Ba Ga et peut être six zones en rajoutant le ventre et le dos

 

Combat au talon d’Achille deux formes :

le combattant vient déclarer à l’arbitre une zone en secret :

1.                   il doit toucher la zone choisie

2.                  il ne doit pas être touché à cette zone

Combat à thèmes

une seule forme d’attaque est autorisée, on ne peut que contre-attaquer, on ne peut que se défendre, se défendre d’une seule façon

Combat à thèmes

une seule forme d’attaque est autorisée, on ne peut que contre-attaquer, on ne peut que se défendre, se défendre d’une seule façon

Combat en nombre de touches fixées

1 touche en or (pentathlon)

2 touches gagnantes (kendo officiel)

5 touches gagnantes minimum et 2 touches d'écart

Combat en nombre de touches fixées

1 touche en or (pentathlon)

2 touches gagnantes (kendo officiel)

5 touches gagnantes minimum et 2 touches d'écart

 

Combat avec score en progression géométrique

1ère touche vaut 1pt, sans être touché, la 2ème vaut 3pts, toujours sans être touché la 3ème vaut 6pts. Le premier arrivé à 10pts a gagné.

 

 

KENDO SCOLAIRE ET COMBATS AVEC TERRITOIRES AVEC décompte des points

Le kendoka chez les sumotoris

    

Contraintes

Toucher sans être touché, ne pas sortir du cercle

 

Décompte des points

La touche vaut 2 pts, la sortie du cercle vaut 1 pt. La deuxième touche 3 pts, la troisième touche vaut 6 pts.

Cerbère et les kendokas

  

Contraintes

Cerbère reste sur son pont.

Les kendokas n'ont pas le droit de reculer et doivent rejoindre le camp opposé :

- sans avoir été touché

- en touchant le premier

 

Décompte des points

Sortir des enfers, la liberté n'a pas de point.

Etre touché c'est retourner aux enfers.

Le pirate et le kendoka

a) avec un cercle

                                          

Contraintes

Le pirate a le pied avant (qui correspond à la main haute) fixé dans le trou.

 

Décompte des points

Toucher le pirate 1 pt

Faire sortir le pirate du trou 1 pt

Etre touché par le pirate 3 pts négatifs.

Le kendoka peut compter les points, il peut s'organiser par rapport au score.

 

KENDO SCOLAIRE ET COMBATS AVEC TERRITOIRES SANS décompte des points

Le pirate et le kendoka

b) avec plusieurs cercles : le pirate et la princesse ou l'amazone et le prince…

            

Contraintes

Le kendoka veut délivrer la princesse enfermée dans (la cabine, le château), le pirate l'en empêche

A chaque touche, le pirate avance ou recule d'une case (départ au milieu des cercles).

Variante : au dernier cercle, la princesse peut aider le kendoka

La ronde infernale

              

Contraintes

Le chef d'orchestre annonce le numéro des combattants qui sont dans la ronde.

A l'appel du numéro, le "rondeur" qui combattait cesse le combat et sort. Le "rondeur" appelé entre et combat.

Variantes :

- le chef d'orchestre appelle le numéro opposé au "rondeur".

- le chef d'orchestre appelle le numéro de celui qui combat

Un pour tous, tous pour un

        

Contraintes

Touches aux jambes seulement et en touche doublée.

Tout le monde peut toucher tout le monde, tout le monde peut trouver des associés pour faire des tours de défense.

Personne ne doit raser les murs.

Le kendoka ne peut pas compter les points, il s'organise par rapport à l'émotion suscitée par le jeu.


PARCOURS DE TOUCHES : SENS DU DEPLACEMENT    Þ    Þ

 

Départ Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ

 

 

 

 

 

Rangée : travail du "couper" (se mettre en garde, contact des armes), réaliser la touche, passer au partenaire suivant

 

 Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü   Ü

 

 

 

 

 

Rangée : travail du "battre" (se mettre en garde, contact des armes), réaliser la touche, passer au parenaire suivant

 

 

 

 

 

 

 

Rangée : travail de "l'enrouler" (se mettre en garde, contact des armes), réaliser la touche, passer au partenaire suivant

Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ   Þ Retour départ

 

 

FICHE D'EVALUATION - KENDO SCOLAIRE (1)

 

Nom :

 

 

Prénom :

 

Classe :

 

Date :

 

NOM DU PARTENAIRE

 

 

Numéro du Tapis

 

Points marqués

 

Technique utilisée

 

Zone touchée

 

 

J'ai arbitré le combat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FICHE EVALUATION - KENDO SCOLAIRE (2)

Date:

NOM:

Prénom:

 

Nom du partenaire

Points marqués

Action

Qui arbitrait

 

J'ai arbitré le combat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES CASCADES DE COMBAT

Il s'agit de présenter à deux (ou plus) en connivence, un enchaînement d'attaques, de défenses, de parades simulant une scène de combat comme au cinéma. C'est une cascade d'une durée de 45 secondes à une minute environ. Elles sont plus faciles à réaliser si plusieurs cycles de combat ont été effectués. Elle peut contenir des attaques à mains nues, avec les pieds avec les sabres utilisés pendant les combat de kendo-scolaire.  L'expérience de cette pratique nous a amenés à introduire des passages lents ou humoristiques autour d'une histoire ou d'un thème qui est racontée en action. Les cascades de cascades consistent à enchaîner toutes les cascades du groupe.

FICHE EVALUATION - KENDO SCOLAIRE (3)

 

Nom:

Prénom:

Date:

 

REGLEMENT:

 

Tu écris le score ainsi:   Ton score / Le score du partenaire           Ex: 2 / 1           Tu as gagné 2 à 1

 

Combat au secret:

Le combat est arrêté quand un des combattants touche la zone annoncée à l’arbitre.

Combat au plus de zones:

Durée du combat 1’, celui qui a le plus de zones a un bonus de 5 pts

Combat en deux touches gagnantes:

Le combat est arrêté quand un des partenaires a touché deux fois

Combat au plus de touches

Durée 2’

Cascades

Deux passages identiques

 


Dans le cadre d'une programmation en E.P.S.

 

11 à 12 ans

 

2 cycles de 15h

Respect du matériel

            apprendre à le vérifier, à le manipuler avec soin

Connaître et respecter les règles

Combats

Savoir arbitrer

Différencier les frappes

Travail des techniques de base: couper, enrouler, battre, feinter

 

13 à 15 ans

 

2 cycles de 15h

Différencier les frappes

Différencier les techniques à partir de parades, esquives, blocages, feintes

Combats

Construction d'enchaînements de techniques en coopération.

 

13 à 15 ans

 

si 2 cycles de plus

Travail des cascades:

Simuler des combats à deux ou plus (4 maxi), les cascades doivent contenir différentes techniques utilisées en Kendo, et éventuellement sur une attaque (pied ou poing) une projection type judo (après esquive ou blocage)

 

 

 

REFERENCES

 

Axelrod, R. (1998) Conflit et coopération, la théorie des jeux, Sciences Humaines 82, 42-44

Bonnefoy G et coll., 1997, Sports collectifs, jouer en équipe, Paris, Les cahiers Actio.

Bui-Xuan G, 1994, Une modélisation du procès pédagogique, in Enseigner l’EP, p. 77-90, AFRAPS

Calmet M, Lantz D, Carpentier C, Ahmaidi S. (2002), Lire l'activité adaptative de l'élève en EPS, lire l'activité du compétiteur : un exemple en judo, Communication Rennes 2ème Colloque ARIS

Dumazedier, J. (1997) De la culture sportive, STAPS 44, Aubenas, 97-103

Famose JP, (1990) Apprentissage moteur et difficulté de la tâche, Insep , p. 223.

Gould SJ. (1993), "Kroptokine n'était pas cinoque", in Gould S, La foire aux dinosaures, Seuil, 405-422

Rey, B. (1998) Savoir scolaire et relation à autrui, Cahiers Pédagogiques 367, 8-9

Wallon H, 1941, L'évolution psychologique de l'enfant, Colin, Paris

 

 

Merci aux étudiants des Facultés des Sciences du Sport d'Amiens et de Montpellier (Universités de Picardie et de Montpellier 1) d'avoir accepté de figurer en photos dans ce document.