Les arts martiaux d'origine orientales proposent tous une partie self-défense, mais ils ne proposent pas tous de parties combat (aïkido, par exemple).

On peut hiérarchiser les difficultés, dans notre expérience il nous semble préférable d'aborder la partie cascade quand les apprenants ont réalisé un cycle de judo ou lutte (ils ont appris à chuter et à contrôler les projections).

Les attaques à 'mains nues' (coups de poings ou coups de pieds à mi-distance), parées, puis neutralisées par un atémi et suivies d'une projection sont facilement accessibles.

Les étranglements de face puis arrière, neutralisées par blocage, suivies d'un atémi et d'une projection viennent ensuite aisément.

Les clés de poignets et des articulations restent plus complexes, nous ne les avons abordées que du point de vue de la pédagogie du modèle. Les étudiants bien que très intéressés par ce type de gestuelle (ils n'hésitent pas à demander plus de détails, mais aussi plus de cours)  se retrouvent confrontés à des problèmes d'exécution (précision, rapidité) lors de la présentation de leur cascade.

Les enchaînements réalisés (parades, ripostes) d'un point de vue sécurisation et stabilisation sur le plan technique sont néanmoins de bonnes bases de départ à l'appréhension de cette dimension des activités physiques de combat.

La planchette japonaise fait enfin partie des actions de projections. Les mains doivent être libérées pour permettre à celui qui chute de faire sa roulade en toute sécurité.

Les démonstrations sont faites pour montrer le degré de réalisation, pour impulser un autre axe de travail.

Les parades sont expliquées et appliquées.

Les clés de poignet sont quelque part dans l'ordre du magique. Les démonstrations sont nécessaires mais non suffisantes pour garantir  l'apprentissage.

L'entraide et une bonne solution pour percevoir les petits détails.