Le combat à mémoire va permettre de faire émerger les techniques que les apprenants utilisent spontanément sans apprentissage préalable.

Ces techniques seront ensuite classées suivant des principes et des règles d'action.

Chaque touche doit être mise en mémoire, cela participe à :

• le combat ce n'est pas une succession non contrôlée de touches.

• je suis responsable de mes actes.

Si une touche est réalisée deux fois dans des conditions similaires, celui qui a réussi doit interrompre le combat pour refaire et faire refaire le geste dans le contexte où il a été réalisé. A la fin du combat on peut présenter aux autres ce qui a été réussi. L'objet du combat n'est plus d'être plus fort que l'autre mais de montrer au reste du groupe ce que l'on comprend du combat.

La mise en démonstration après le combat à mémoire permet à tout le monde de lire l'activité de deux partenaires. Réguler les émotions et l'action quand tout le monde regarde, apprendre à partager les rôles (attaquant, défenseur), accepter le droit à l'erreur dans la démonstration, voilà quelques axes généraux de travail.

Les actions sont présentées (après concertation des deux partenaires) sans commentaire et sur trois axes différents. Il devient alors possible de questionner le groupe sur des points tels :

• ont-ils bien fait la même chose ?

• que fait celui qui prend l'initiative ?

• est-ce bien lui qui touche à la fin ?

• que fait son arme (au niveau trajet, au niveau bruit) ?

Le travail technique peut alors être abordé :

• en complément de l'échauffement

• en partie structurante de la séance

• en retour au calme